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C’est le modèle le plus courant : vous confiez votre budget à une agence qui maîtrise la stratégie et la technique. Ce modèle est encore adapté pour de nombreux commerçants et retailers, avec certaines limites.

• Gain de temps : Je délègue l’intégralité
• Expertise technique : Je fais confiance à un expert

• Souvent des marchands de tapis (gain de confiance difficile)
• Possible désalignement d’intérêt entre l’agence et le client (modèles de facturation, etc..)
• Moins réactif aux opportunités business

Idéal pour débuter sur vos premiers millions d’euros de CA annuel, il faudra ensuite penser à internaliser certaines fonctions pour profiter des opportunités de marché.

Vous pouvez avoir des Traffic Managers en interne, épaulés par une agence externe. Ce modèle hybride n’est pas encore suffisamment répandu mais il a le mérite d’être celui qui génère le plus de résultats. Il permet d’assurer de bons équilibres entre la gestion de projet, le run opérationnel, et le développement de la stratégie.

• Veille externalisée
• Réactivité interne face aux enjeux business
• Sparring continu entre les traffic managers
• Pérennise les projets qui seraient étouffés par le jeu des priorisations internes côté client

• Peu d’agences savent vraiment travailler comme une extension de votre équipe
• Demande une expertise aussi bien stratégique que technique chez les consultants
• Demande une transparence accrue du client pour donner les meilleurs résultats.

Si vous avez des ressources internes qui pilotent une partie de votre acquisition, vous savez qu’ils peuvent rapidement être pollués par les réunions, les projets qui traînent, les urgences en continu… Résultat ? Vos comptes péréclitent et vous dépensez plus d’argent en publicité, vous perdez des opportunités… Cet équilibre interne / externe très poreux donne les meilleurs résultats.

Avoir son équipe de Traffic Managers en interne est souvent le Graal pour de nombreux CMO et responsables e-commerce. Pourtant, on peut rapidement déchanter. Perte de vue des bonnes pratiques marché, fondamentaux qui s’effritent, sur-présence du « run » au détriment du « build », bref, ce modèle devient assez vite dangereux. De plus, des zones de risque se créent car au lieu de dépendre d’une agence, on dépend parfois d’une seule personne, et on sait que sur le marché de l’emploi tendu chez les Traffic Managers, on est en risque d’avoir une période de vacance salariale où le poste n’est plus pourvu.

• Gain économique : Généralement moins cher que l’externalisation
• Réactivité au maximum : Fluidité de communication
• Forte connaissance du business par les personnes qui impactent les comptes.

• Dépendance accrue aux personnes
• Possible perte de vitesse sur les tendances de marché
• Œillères sur ce qui se passe ailleurs, absence possible de benchmark
• Possible difficulté dans les relations avec Google (pas de contre pouvoir)

Ce modèle demande une véritable prise de conscience de la part des équipes internes. Avoir sous la main un manager de transition en cas de démission d’un traffic manager, ou encore la réalisation d’audits externes à intervales réguliers est un des éléments à prendre en considération dans cette configuration.